Le Braille aujourd'hui

Après une brève conférence sur l’histoire du braille, les intervenants présenteront les différents aspects de cette écriture et le rôle qu’elle occupe aujourd’hui dans notre société. À partir de leurs expériences personnelles de cette écriture en relief, ils partageront leurs ressentis que ce soit à titre personnel ou dans le monde du travail.

Intervenants :

Caroline Chabaud est la fondatrice et actuelle directrice de « Mes Mains en Or », une association dont la spécialité est l’édition de livres tactiles pour enfants déficients visuels.
Elle présentera son parcours et la création de cette maison d’édition qui œuvre pour l’accès à la lecture et à la culture pour les enfants en situation de handicap et, plus spécifiquement, pour les enfants déficients visuels.

Alain Lequeux, non voyant, est entrepreneur dans l’informatique. Il est très actif dans le domaine de l’accessibilité pour les personnes atteintes d’un handicap visuel.
Il retracera l’évolution des technologies de l’écriture braille, des premiers embosseurs au braille éphémère.

Noëlle Roy, ancienne conservatrice du Musée Valentin Haüy et ancienne responsable de la Bibliothèque patrimoniale Valentin Haüy.
Spécialiste de Louis Braille, elle nous racontera le parcours de l’inventeur de l’écriture braille et les circonstances qui ont présidé à cette invention.

Herve Rihal, non voyant, est professeur honoraire à la Faculté de droit, d’économie et de gestion de l’Université d’Angers où il fut étudiant puis professeur de droit public.
Il nous parlera du braille comme vecteur de lien social et de son rôle dans la plasticité du cerveau. Il passera en revue l’usage du braille dans le monde professionnel pour mieux démontrer le rôle clé qu’il joue dans la réussite professionnelle.

Bertrand Verine, non voyant, est maître de conférences honoraire en sciences du langage à l’Université Paul Valéry-Montpellier 3. Responsable scientifique de la fondation du toucher, ses travaux récents portent sur l’expression des perceptions.
Son intervention portera sur la spécificité tactile du braille. Il se propose de mettre son invention en rapport avec ce que les historiennes Nélia Dias et Anne Vincent-Buffault nous apprennent du statut social du toucher à l’époque de son invention.